Une mère alerte les parents : sa fille emportée par une affection rare chez l’enfant
Allira Gunn, une petite fille pleine de vie, a quitté sa maison pour la garderie sans aucun signe inquiétant. Ce même jour, ses proches ont vécu l'impensable : un AVC foudroyant, pathologie typiquement adulte, lui a arraché la vie.
Une disparition qui interpelle : les AVC pédiatriques sous-estimés ?
Ce drame familial commence par un détail troublant. Allira, une petite fille de 3 ans, montre des signes de confusion inhabituels après sa sieste à la garderie. L’équipe éducative, déconcertée par son état, fait immédiatement appel aux secours.
Les examens médicaux révèlent l’impensable : deux hémorragies cérébrales, dont une particulièrement grave près du tronc cérébral. En quelques heures, l’œdème cérébral s’aggrave, entraînant une compression de la moelle épinière. La situation évolue rapidement vers une paralysie complète avant le décès tragique.
Un phénomène exceptionnel mais réel chez l’enfant
Le Dr Lisa Murphy, responsable de la Stroke Foundation, souligne que les accidents vasculaires cérébraux représentent une menace trop souvent ignorée chez les jeunes patients, bien que statistiquement rares.
« L’AVC est systématiquement associé aux personnes âgées. Personne n’imagine qu’un tout-petit puisse en être victime. Pourtant, ces cas existent. »
Les causes peuvent être multiples : malformation vasculaire non détectée, problème congénital… Le plus alarmant reste l’absence fréquente de symptômes précurseurs, rendant le diagnostic particulièrement complexe.
Symptômes d’alerte : quand s’inquiéter ?
Pour le Dr Murphy, la rapidité d’intervention est cruciale. Voici les signaux d’alarme à connaître absolument :
- État confusionnel ou somnolence anormale au réveil
- Vomissements répétés sans cause apparente
- Perte de mobilité d’un côté du corps
- Apparition brutale de crises convulsives
- Baisse soudaine de la conscience
La méthode FAST : un réflexe vital
Les spécialistes recommandent d’appliquer ce protocole simple pour identifier un AVC :
- Visage (déformation ou affaissement d’un côté)
- Bras (impossibilité de maintenir les deux bras levés)
- Parole (difficultés soudaines à s’exprimer)
- Temps (composez immédiatement le 15 sans attendre)
Deuil et mobilisation
Alors que se déroule la Semaine de sensibilisation aux AVC pédiatriques, les proches d’Allira veulent transformer leur douleur en action. Ils ont initié une cagnotte en ligne pour organiser les funérailles, mais aussi pour contribuer à mieux faire connaître cette pathologie méconnue.
Ce drame souligne une réalité médicale cruciale : les AVC ne font pas de discrimination d’âge. Une meilleure information du public et une vigilance accrue pourraient permettre de sauver des vies. L’histoire d’Allira, aussi douloureuse soit-elle, porte en elle cet espoir.
