Découverte tardive : Une femme embrasse son identité « fluctuosexuelle » après une longue introspection.

Après des décennies de questionnements, une journaliste britannique révèle enfin son identité de "fluctuosexuelle", bouleversant sa vie. Découvrez les mystères et les nuances de cette orientation sexuelle encore méconnue.
Une évolution constante de l’identité
Imaginez que votre orientation sexuelle soit semblable à un paysage en perpétuelle transformation, où vos préférences évoluent jour après jour. C’est ainsi qu’Emma décrit l’abrosexualité. Un moment, elle se sent attirée par des femmes, puis quelques semaines plus tard, elle se retrouve à explorer une autre facette de la bisexualité. Cette variabilité, bien ancrée dans sa réalité, a souvent semé la confusion, tant pour elle que pour son entourage.
Lorsqu’elle a tenté d’exprimer ses sentiments à ses amis, leurs réactions se sont révélées déconcertantes : « Mais tu affirmes être lesbienne depuis la semaine dernière ! » Ces réflexions ont renforcé son impression de ne pas être pleinement comprise. Néanmoins, Emma insiste sur le fait que cette fluidité constitue un élément essentiel de l’abrosexualité, loin d’être une incertitude passagère ou une simple « phase ».
La découverte tardive d’un terme identitaire
Ce n’est qu’à l’âge de 30 ans, en tombant sur une publication Instagram de Zoe Stoller, militante LGBTQ+, qu’Emma a enfin trouvé le mot qui correspondait à sa propre expérience. « C’était comme si une lumière s’allumait dans mon esprit », se remémore-t-elle. Ce terme a donné un sens à des années de questionnements et de malentendus.
Elle déplore le fait que cette identité demeure encore largement méconnue, même au sein des communautés LGBTQ+. « Dans les années 90, la société se limitait aux catégories hétéro, gay ou lesbienne. Tout ce qui sortait de ces cases était perçu comme fantaisiste », explique-t-elle.
Des stéréotypes persistants
Malgré le soutien de certains de ses proches, Emma est encore confrontée à des commentaires dévalorisants. « Pourquoi ne pas simplement dire que tu es bisexuelle ? » ou encore « Tu es perdue », sont des remarques qui reviennent fréquemment. Pourtant, elle refuse de simplifier ou de renier son identité pour se conformer à des attentes restrictives.
Pour Emma, l’abrosexualité illustre la diversité et la profondeur de l’être humain. « Le fait de ne pas connaître une identité ne la rend pas moins authentique », insiste-t-elle. Elle encourage chacun à élargir sa perception des orientations sexuelles au-delà des schémas habituels.
Un appel à la tolérance et à l’éducation
Emma conclut son récit en plaidant pour la tolérance et l’éducation. Selon elle, comprendre davantage les diversités sexuelles est un pilier essentiel pour construire une société inclusive. « Nous sommes constamment en quête de nous-mêmes, et c’est un signe positif de progression », ajoute-t-elle.
L’importance de parler ouvertement de l’abrosexualité
Malgré son manque de visibilité, l’abrosexualité permet à de nombreuses personnes de mieux se comprendre et de s’accepter. En partageant son vécu, Emma Flint ouvre la voie à une reconnaissance et à une acceptation plus larges des sexualités fluides. Soyons à l’écoute et prêts à apprendre : l’inclusion commence par la compréhension.