D’adolescente complexée à star télévision — elle a failli mourir à sa naissance

Avant d’être duchesse, avant les flashs, les polémiques et les millions de regards braqués sur elle, Meghan Markle était juste une adolescente comme tant d’autres. Une fille un peu perdue, un peu différente, tiraillée entre deux cultures et très loin de l’univers feutré des grandes cérémonies.
Et pourtant, cette jeune femme qui mangeait des plats réchauffés au micro-ondes devant la télé a un jour changé le monde. Ou du moins, sa façon d’y prendre sa place.
Une enfance hors des cases
Née à Los Angeles d’une mère afro-américaine et d’un père blanc, Meghan a très tôt ressenti ce que c’est que de ne pas « rentrer dans la case ». Ni tout à fait noire, ni tout à fait blanche, souvent perçue comme l’une, jamais totalement reconnue comme l’autre.
Son enfance, elle l’a passée entre les tournages de son père, directeur de la photographie, et les longues journées d’attente à la maison. Elle se décrit comme une « enfant à clé », c’est-à-dire une enfant qui rentre seule de l’école et reste seule à la maison. Indépendante trop tôt, grandie trop vite. Et pourtant, elle garde de ces années-là un regard attendri. Un bar à salades à 4,99 dollars (environ 4,60 €) ? Pour elle, c’était un luxe. Sa mère Doria ? Une femme forte, son pilier discret.
Une ado comme les autres… ou presque
« Je n’étais pas la jolie. » Cette phrase, Meghan l’a souvent répétée. Elle était l’intello, la sage, celle qui écrivait déjà des lettres engagées à 11 ans pour dénoncer une pub sexiste. Une jeune fille déterminée, déjà.
Mais l’adolescence n’a pas été tendre. Son apparence, son métissage, son ambition : tout semblait la placer à contre-courant. Même plus tard, dans le milieu du cinéma, elle sera jugée « trop blanche » pour certains rôles, « pas assez noire » pour d’autres. Un entre-deux qui a souvent pesé.
D’Hollywood à la royauté
C’est dans la série Suits que le monde découvre enfin Meghan. Charismatique, intelligente, magnétique. Et quelques années plus tard, c’est aux côtés du prince Harry qu’elle fait son entrée dans l’histoire.
Un mariage princier digne d’un conte de fées, deux enfants adorables, une popularité internationale… mais aussi une pression écrasante. Sous les paillettes, la réalité s’est révélée plus complexe.
Une maternité sous haute tension
En 2025, dans son podcast Confessions of a Female Founder, Meghan a levé le voile sur un moment bouleversant : après l’un de ses accouchements, elle a failli perdre la vie à cause d’une prééclampsie survenue après l’accouchement.
Cette complication, rare et grave, l’a confrontée au pire. « On essaye d’être présente pour ses enfants… mais ce sont des moments de vraie peur », confie-t-elle avec émotion.
Et comme si cela ne suffisait pas, elle a aussi vécu une fausse couche peu de temps après. Une douleur qu’elle a choisi de raconter, avec courage, dans une tribune poignante.
Une voix qui porte
Aujourd’hui, Meghan Markle n’est plus seulement une ex-actrice, une ex-duchesse ou une icône. Elle est une femme qui a choisi de parler. De son passé, de ses blessures, de ses combats.
Elle n’a pas eu une vie parfaite. Elle a eu une vie authentique. Et c’est précisément ce qui la rend si inspirante.
Parce que derrière le diadème, il y a une femme. Une mère. Une battante. Et surtout, une voix qui ne tremble plus.