Une famille bénéficie de 47 000 € d’aides annuelles : un sujet de débat brûlant
Une mère d'une famille nombreuse a révélé le montant des aides familiales qu'elle reçoit, déclenchant une polémique en ligne sur le caractère excessif de cette somme.
Un débat autour d’une allocation controversée
Cheryl Prudham, une femme de 34 ans, attire l’attention. Surnommée la reine des allocations au Royaume-Uni, cette mère au foyer attend son 13ᵉ enfant. Elle affirme recevoir environ 47 000 euros par an en aides sociales pour subvenir aux besoins de sa famille. Bien que ce chiffre puisse sembler énorme, il convient de le mettre en perspective. Ramenée à une base mensuelle, cette somme équivaut à environ 4 000 euros, soit environ 350 euros par enfant.
Malgré ces explications, Cheryl est vivement critiquée, notamment pour la manière dont elle utilise cet argent. Par exemple, son fils a reçu un quad d’une valeur de 500 euros pour son sixième anniversaire, portant le coût total de la fête à 1 300 euros. Cette dépense a suscité des réactions négatives, certains estimant qu’il s’agit d’une utilisation peu judicieuse des fonds publics.
Des systèmes d’allocations contrastés entre le Royaume-Uni et la France
Ce qui frappe dans cette affaire, c’est le fonctionnement différent des allocations familiales britanniques par rapport à celles en France. Outre-Manche, chaque famille reçoit un montant fixe, indépendamment de ses revenus. Le premier enfant ou enfant unique reçoit 21,15 livres sterling (environ 24 euros), tandis que chaque enfant supplémentaire reçoit 14 livres (environ 16 euros).
En France, en revanche, les allocations dépendent des revenus déclarés aux impôts. La Caisse d’Allocations Familiales (CAF) prend en considération toutes les ressources du foyer, y compris les salaires, les allocations chômage, les pensions, et autres revenus. Ainsi, le montant alloué varie d’une famille à l’autre en fonction de sa situation financière.
Si Cheryl Prudham vivait en France, il est probable qu’elle bénéficierait également d’un soutien financier conséquent, sous réserve de certaines limites de ressources. Cependant, ce qui choque le plus les Britanniques n’est pas tant le montant reçu que l’attitude provocante de la jeune femme face aux critiques.
Des réactions divergentes face à la controverse
Au lieu de chercher à apaiser la polémique, Cheryl Prudham défend pleinement son style de vie. Interrogée sur d’éventuels remords à recevoir autant d’allocations, sa réponse est sans équivoque : « Mes enfants ont été conçus dans ce but, pourquoi ne pas en profiter ? »
Cette déclaration attise davantage le débat. Malgré les critiques et les attaques des tabloïds, la jeune femme reste indifférente, convaincue de ne rien faire de répréhensible. Quelle que soit l’opinion, son cas souligne les tensions persistantes autour des aides sociales au Royaume-Uni et la perception parfois controversée de leur utilisation.
