Une infirmière en soins palliatifs révèle les 5 plus grands regrets exprimés sur le lit de mort

Publié le 8 septembre 2025

C’est une question qu’on évite souvent… jusqu’au jour où elle devient incontournable. Dans le silence d’une chambre, au crépuscule d’une vie, certaines confidences deviennent des trésors. Bronnie Ware, infirmière en soins de fin de vie, a recueilli les mots les plus sincères de ceux qui s’apprêtaient à faire leurs adieux. Ce qu’elle a entendu pourrait bien transformer votre manière de vivre – et de choisir.

Travailler moins… pour vivre plus

« Si seulement j’avais passé moins de temps au travail… » Ce regret revient comme un refrain. Ware raconte combien d’hommes (et de plus en plus de femmes) regrettaient d’avoir sacrifié leurs soirées, leurs week-ends, voire leurs vacances pour leur carrière. Ils ont visé la réussite, mais en ont payé le prix.

Le travail a bien sûr sa place, mais il ne devrait jamais effacer les petits bonheurs du quotidien : un dîner en famille, un fou rire entre amis, une promenade sans écran. Il est peut-être temps de se poser la vraie question : est-ce que je vis pour travailler ou est-ce que je travaille pour mieux vivre ?

Oser être soi, vraiment

« J’aurais aimé avoir le courage de vivre la vie que je souhaitais, pas celle qu’on attendait de moi. » Ce regret-là touche profondément. Entre les « tu devrais » de la société et les « ça ne se fait pas » de l’entourage, combien d’envies étouffées, de rêves abandonnés ?

Être soi-même demande du courage, oui. Mais renoncer à ses aspirations, c’est souvent renoncer à sa joie. La bonne nouvelle ? Il n’est jamais trop tard pour réécrire son scénario et assumer pleinement ce que l’on est.

Cultiver ses amitiés comme un jardin précieux

On pense que nos amis seront toujours là. Et puis, les années passent, les emplois du temps se remplissent, et le silence s’installe. Beaucoup de personnes interrogées par Ware regrettaient d’avoir laissé filer des amitiés précieuses, simplement par négligence ou manque de temps.

Envie d’éviter ce pincement au cœur plus tard ? Un simple message, une invitation spontanée ou une carte postale peuvent raviver des liens que l’on croyait distendus. L’amitié, c’est comme une plante : elle a besoin de soins réguliers pour s’épanouir.

Dire ce que l’on ressent, sans filtre

Trop souvent, on ravale ses larmes, ses colères, ses envies de dire « je t’aime ». Par peur du jugement, de la réaction de l’autre, ou simplement parce qu’on n’a pas appris à exprimer ses émotions. Résultat ? Une vie en demi-teinte, où l’on se retient plus qu’on ne vit.

Les confidences des patients de Bronnie Ware sont claires : ils auraient voulu parler, crier, pleurer, rire plus fort. Et si on décidait, dès aujourd’hui, de ne plus cacher ce que l’on ressent ? Se permettre d’être vulnérable, c’est s’offrir une liberté immense.

Choisir le bonheur au lieu de le repousser

Enfin, l’un des regrets les plus touchants : ne pas avoir accordé plus de place à la joie. Beaucoup admettaient s’être trop souvent pris au sérieux, avoir attendu « le bon moment » pour être heureux… qui, finalement, n’est jamais venu.

Et si le bonheur était dans les petites choses ? Une chanson qu’on aime, un rayon de soleil sur le visage, un café partagé. Il ne s’agit pas d’un but à atteindre, mais d’une disposition intérieure à cultiver chaque jour. Par petites touches. Avec douceur.