Une hôtesse de l’air explique pourquoi l’équipage de cabine garde les mains sous les cuisses lors du décollage et de l’atterrissage

Publié le 26 août 2025

Avez-vous déjà remarqué ce moment étrange, juste avant l’atterrissage, où les hôtesses et stewards s’installent calmement, mains sur les cuisses, yeux fixés devant eux ? Si cette scène vous a déjà intriguée, vous n’êtes pas seul. Et non, ce n’est pas une pause bien méritée ou une consigne automatique : cette posture cache un rôle crucial pour la sécurité en vol. Prêt(e) à lever le voile sur ce rituel méconnu ?

Une posture étudiée pour protéger… et réagir

Quand on pense aux risques en avion, on imagine rarement ce qui se passe en cabine si un atterrissage se complique. Pourtant, c’est dans ces moments critiques que tout se joue. Et c’est là que la fameuse « position de protection » entre en scène. Bras bien posés sur les cuisses, tête baissée, dos droit : cette posture n’a rien d’improvisé. Elle est conçue pour limiter les blessures en cas de choc brutal, notamment au niveau du crâne, du thorax ou des membres.

Concrètement, cette position permet de :

  • Réduire les mouvements incontrôlés du corps.
  • Protéger les zones les plus sensibles.
  • Faciliter une réaction rapide en cas d’évacuation.

Pas très impressionnante, certes, mais redoutablement efficace.

Derrière cette posture, une vraie check-list mentale

Ce que la plupart des passagers ignorent, c’est que pendant qu’ils adoptent cette position silencieuse, les membres d’équipage restent en hyper-vigilance. Leurs yeux ne fixent pas dans le vide : ils scannent l’habitacle, les passagers, les issues de secours, l’extérieur de l’appareil. Ils vérifient mentalement les équipements, les procédures, les consignes… un véritable rituel de sécurité.

C’est un peu comme si, pendant que tout le monde se prépare à atterrir, eux se préparaient à gérer l’imprévu.

Une formation bien plus poussée qu’on ne le pense

Distribuer un jus de tomate avec le sourire, c’est l’image classique qu’on se fait du personnel navigant. Mais cette image est loin d’être complète. Avant d’enfiler leur uniforme, les membres d’équipage suivent une formation rigoureuse : gestes de premiers secours, procédures d’évacuation, gestion des comportements perturbateurs, et bien sûr, adoption de la fameuse position de protection.

Selon les normes internationales, comme celles recommandées par la FAA (l’autorité aérienne américaine), chaque geste en cabine est pensé pour une efficacité maximale. Rien n’est fait à la légère.

Quand les réseaux sociaux dévoilent les coulisses

Avec les réseaux sociaux, certaines hôtesses et stewards prennent la parole pour démystifier leur quotidien. C’est le cas d’Henny Lim ou de Destanie, très suivies sur TikTok, qui dévoilent les coulisses de leur métier : les passagers imprévisibles, les annulations de dernière minute, les nuits blanches… mais aussi les moments de complicité et les petits bonheurs de voler à travers le monde.

Grâce à elles, on découvre l’envers du décor, et on comprend mieux pourquoi ce métier demande autant de sang-froid que de bienveillance.

Un métier exigeant… mais profondément humain

Être membre d’équipage, ce n’est pas seulement voyager ou avoir une vie « instagrammable ». C’est faire preuve d’une grande adaptabilité, rester zen dans des situations tendues, et garder le sourire même après douze heures de vol. Ce qui revient souvent dans les témoignages ? La fierté d’assurer la sécurité des passagers, d’être un repère en cas de stress, et de contribuer à une expérience de vol sereine.

Et entre nous, qui n’a jamais été rassuré(e) par un regard complice ou un mot réconfortant d’un membre d’équipage ?