Selon les experts, les femmes qui n’ont jamais aimé être mères présentent toutes ces caractéristiques de personnalité

Publié le 4 septembre 2025
Selon les experts, les femmes qui n’ont jamais aimé être mères présentent toutes ces caractéristiques de personnalité

On n’en parle pas souvent, mais pour certaines femmes, la maternité ne rime ni avec épanouissement, ni avec affection naturelle. Derrière une façade de normalité, des blessures profondes, parfois invisibles, peuvent rendre le rôle maternel extrêmement difficile à assumer. Quels sont ces traits de personnalité qui rendent la relation mère-enfant si complexe ? Et comment les enfants, une fois adultes, peuvent-ils s’en libérer ?

Quand l’amour semble absent : la distance émotionnelle

Avez-vous déjà ressenti une solitude intense, même en présence d’un parent ? C’est le sentiment qu’évoquent de nombreux adultes ayant grandi auprès d’une mère émotionnellement absente. Ce type de relation crée un flou douloureux : « Si je ne me suis pas sentie aimée, est-ce que je méritais de l’être ? »

Ces mères ont souvent du mal à reconnaître ou à accueillir les émotions de leur enfant. Elles peuvent minimiser une tristesse, ignorer une demande ou critiquer une réaction. Résultat : une estime de soi fragile, et une difficulté à s’ouvrir, même à l’âge adulte. Cette distance masque souvent une lutte intérieure face à leurs propres émotions. Incapables de les comprendre ou de les exprimer, elles se retrouvent démunies pour accompagner celles de leurs enfants.

La critique comme mode de communication

Grandir avec une mère toujours insatisfaite, c’est vivre dans une logique de performance permanente. Chaque erreur est soulignée, chaque réussite banalisée. Ce climat crée une pression constante, nourrissant perfectionnisme, anxiété et sentiment d’infériorité.

Selon certaines études, ce schéma éducatif rigide est souvent le reflet d’un besoin de contrôle ou d’une insécurité personnelle. La psychologue clinicienne française Isabelle Filliozat, spécialiste des relations parent-enfant, explique que ces mères « cherchent à se protéger d’un monde intérieur chaotique en imposant une rigueur excessive à leurs enfants, sans toujours en avoir conscience ». Ces mères ne cherchent pas à blesser, mais à maintenir un semblant de stabilité émotionnelle dans un monde qu’elles perçoivent comme instable. Le problème ? Leurs enfants, eux, doivent apprendre à composer avec cette exigence permanente, souvent au détriment de leur authenticité.

Des limites floues, une intimité envahie

Certaines mères ont du mal à respecter les frontières émotionnelles et physiques de leurs enfants. Elles peuvent interférer dans leur intimité, donner leur avis sans retenue ou nier des besoins pourtant clairement exprimés. Ces comportements créent un environnement instable où l’enfant apprend à se taire, à éviter les conflits, à devenir émotionnellement caméléon.

Loin d’être anodine, cette confusion des rôles engendre un sentiment de vigilance constante. L’enfant n’a d’autre choix que de moduler ses réactions pour préserver la paix familiale. Et, plus tard, à l’âge adulte, il devient difficile de s’affirmer sans culpabilité.

Quand l’affection devient une monnaie d’échange

Il arrive aussi que l’amour maternel soit… conditionnel. Un bon comportement, une réussite scolaire ou un geste précis devient la condition pour recevoir une marque d’affection. On parle alors de relation transactionnelle. Ce type de dynamique, profondément déstabilisante, peut laisser des traces durables dans la construction affective.

Certaines mères vont même jusqu’à exprimer une forme de jalousie : elles minimisent les réussites de leurs enfants, rappellent les sacrifices faits ou comparent défavorablement leur propre parcours. Ce ressentiment, parfois subtil, crée un climat de compétition plutôt que de soutien. Dans les cas les plus marqués, un traitement préférentiel entre frères et sœurs peut apparaître, générant rivalité et incompréhension.

Comprendre pour se libérer

Reconnaître ces comportements n’est pas une manière de pointer du doigt, mais une étape essentielle vers la reconstruction. Pour les adultes ayant grandi dans ce type de climat, mettre des mots sur leur vécu permet souvent d’alléger le poids de la culpabilité.

Non, toutes les mères ne savent pas aimer inconditionnellement. Mais toutes les filles et tous les fils méritent, un jour, de comprendre qu’ils ne sont pas la cause de ce manque. Et ça, c’est déjà un grand pas vers l’apaisement.