Le corps sait quand la mort est proche… et tout commence dans le nez

Publié le 30 octobre 2025
Le corps sait quand la mort est proche… et tout commence dans le nez

Avez-vous déjà eu l’impression que votre corps « savait » certaines choses avant même que votre esprit ne s’en rende compte ? Et si l’un de nos sens les plus discrets, l’odorat, détenait quelques-uns de ces secrets ? Selon certaines recherches, notre nez pourrait bien être un messager subtil, capable de révéler des informations inattendues sur notre état de santé général. Intriguant, non ?

L’odorat, ce sens que l’on sous-estime

On pense souvent à la vue ou à l’ouïe comme à nos sens les plus essentiels, mais le nez, lui, travaille dans l’ombre. C’est pourtant un outil fascinant, directement connecté à notre mémoire, à nos émotions et… à notre équilibre physique.
Certaines personnes affirment même percevoir des changements d’odeurs dans des moments clés de la vie, comme si leur nez captait quelque chose que la raison ignore. De là à parler d’un « sixième sens », il n’y a qu’un pas !

Les scientifiques s’y intéressent de près : notre odorat ne se contente pas d’identifier les parfums ou les arômes. Il reflète aussi ce qui se passe dans notre organisme. Par exemple, des modifications chimiques dans le corps peuvent, sans que nous en ayons conscience, influencer la façon dont nous percevons certaines odeurs – ou même les signaux que nous émettons.

Ce que notre nez dit de notre santé

Au-delà de ces aspects mystérieux, la science confirme que l’odorat est un excellent indicateur de bien-être. Une diminution de la sensibilité olfactive peut parfois annoncer un déséquilibre dans l’organisme. Cela ne veut pas dire qu’il faut paniquer au moindre rhume, bien sûr, mais simplement rester attentif à ce sens souvent négligé.

Certaines études montrent que notre odorat peut se modifier avant d’autres fonctions du corps, révélant des signes précoces de fatigue, de stress ou de troubles neurologiques. C’est un peu comme une alarme silencieuse : lorsqu’on ne « sent » plus les choses comme avant, cela peut être le moment d’écouter son corps et d’en parler à un professionnel de santé.

Les chercheurs de l’Université de Chicago ont d’ailleurs observé que les animaux, comme les chiens ou les chats, repèrent parfois des variations chimiques dans le corps humain bien avant nous. Ils peuvent ainsi détecter certains déséquilibres ou changements hormonaux. Ce phénomène ne relève donc pas du hasard : le lien entre l’odorat et la santé est bel et bien réel.

Quand le corps envoie des signaux subtils

Perdre l’odorat, même partiellement, n’est jamais anodin. Cela peut influencer notre appétit, notre humeur et même notre mémoire. Les odeurs sont intimement liées à nos émotions et à nos souvenirs : le parfum d’un gâteau sortant du four ou celui d’un shampoing d’enfance peuvent instantanément nous replonger dans le passé.

Il est donc essentiel d’entretenir ce sens : aérer régulièrement son intérieur, éviter les expositions prolongées à des produits irritants, adopter une alimentation équilibrée et stimuler son odorat en testant de nouvelles senteurs (épices, fleurs, huiles essentielles légères…).

Et si vous constatez que votre odorat change durablement, n’hésitez pas à consulter un médecin. Parfois, un simple ajustement (traitement d’une sinusite, réduction du stress, amélioration de l’hygiène de vie) suffit à retrouver son sens du « flair » naturel.

Un sens à redécouvrir pour mieux se connaître

Ce que la recherche nous apprend, c’est que le corps envoie sans cesse des signaux – parfois minuscules, parfois flagrants – que nous ne savons pas toujours interpréter. L’odorat, souvent oublié, en fait partie. Mieux le comprendre, c’est aussi mieux se connaître.

Alors, la prochaine fois que vous inspirez profondément le parfum d’un café, d’un bouquet ou de la pluie d’été, prenez une seconde pour remercier ce petit sens discret, mais si précieux.
Il veille peut-être sur vous d’un peu plus près que vous ne le pensez.

Parce qu’écouter son nez, c’est parfois écouter la sagesse du corps.