Les secrets méconnus de la crémation révélés par un employé spécialisé

Découvrez en exclusivité les coulisses mystérieuses de la crémation, dévoilées par un professionnel du funéraire.
Le déroulement de la crémation, pas à pas
-
Les préparatifs avant l’incinération
Avant d’entrer dans le processus de crémation, le corps subit une série de préparatifs minutieux :
- Identification rigoureuse du défunt pour éviter toute confusion.
- Vérification et retrait des objets inappropriés, tels que les stimulateurs cardiaques, susceptibles de causer des incidents thermiques.
- Placement dans un cercueil léger, souvent en matériau combustible comme le bois ou le carton, conçu pour une combustion rapide.
-
L’entrée dans le four de crémation
Le cercueil est introduit dans un four chauffé à une température allant de 800 à 1 000°C. Dès la fermeture de la porte, la chaleur intense démarre le processus.
-
La combustion des tissus corporels
- Les tissus mous (peau, muscles, organes) sont les premiers à se consumer, se transformant en gaz et en cendres en un laps de temps de 30 à 60 minutes.
- Les os résistent plus longtemps mais finissent par devenir fragiles sous l’effet de la chaleur.
-
La transformation des os en cendres
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les os ne se volatilisent pas complètement. Ils prennent une teinte blanchâtre et deviennent cassants, un processus connu sous le nom de calcination.
-
Le refroidissement et la réduction en cendres
Une fois la phase de crémation achevée, les restes sont laissés à refroidir. Ensuite, un équipement spécialisé, appelé crémulateur, transforme les os calcinés en une poudre fine : les cendres funéraires remises à la famille.
Le rôle discret mais crucial de l’employé du crématorium
Derrière chaque étape du processus, un professionnel veille à garantir une crémation respectueuse et sécurisée. Ses responsabilités comprennent :
- Vérification de l’identité du défunt avant la crémation.
- Supervision du déroulement de la crémation, en ajustant la température et en surveillant l’équipement.
- Collecte et remise des cendres à la famille, en assurant leur traçabilité.
« Mon rôle principal est de garantir le respect du défunt et de ses proches lors de la crémation. Chaque individu mérite un adieu digne et respectueux. » Témoignage d’un employé de crématorium.
Un travail discret au service des familles
En dépit du caractère peu visible de son travail, l’employé du crématorium évolue dans un environnement chargé d’émotions. Même s’il a peu d’interactions avec les familles, il doit faire preuve de discrétion et de professionnalisme.
Un cadre réglementé et des défis quotidiens
- Respect des normes environnementales : la crémation doit minimiser les émissions polluantes.
- Gestion administrative rigoureuse : chaque corps doit être identifié et suivi avec précision.
- Impact émotionnel : malgré la distance, être confronté quotidiennement à la mort n’est pas anodin.
Crémation : réalités et idées reçues
- « Les cendres proviennent uniquement du défunt » → Exact. Des mesures sont prises pour éviter toute confusion, seules les particules du cercueil pouvant éventuellement s’y mêler.
- « Le corps ne s’embrase pas instantanément » → Faux. La combustion débute progressivement, débutant par les tissus mous avant d’atteindre les os.
- « On ne retrouve pas un squelette intact après la crémation » → Faux. Les os sont fragilisés et réduits en poussière après le passage dans le crémulateur.
Crémation ou inhumation : un choix personnel
Actuellement, la crémation représente environ 40 % des cérémonies funéraires en France, un pourcentage en constante augmentation. Ce choix est souvent motivé par :
- Une sensibilité écologique (moins d’espace requis qu’une sépulture traditionnelle).
- Une dimension économique (environ 3 500 € par rapport à 5 000 € pour une inhumation).
- Une praticité accrue (possibilité de dispersion des cendres dans un lieu symbolique).
Et vous, comment percevez-vous la crémation ? Une alternative qui vous interpelle ou préférez-vous le rituel de l’inhumation classique ?