À votre avis, combien de triangles se cachent ici ?

Imaginez la scène : vous êtes confortablement installé devant votre écran, confiant, persuadé de résoudre en un clin d’œil un petit défi visuel. Une image avec des triangles. Rien de bien sorcier, pensez-vous. Mais voilà : la réponse tombe, et c’est la surprise. Vous vous êtes complètement trompé. Comment un dessin si basique peut-il semer autant de confusion ? C’est tout le principe du jeu britannique "The 1% Club", un programme où des énigmes redoutables mettent à l’épreuve notre logique… et notre sens de l’observation.
Pourquoi cette énigme intrigue-t-elle autant ?
La fameuse question est pourtant d’une simplicité déconcertante : « Combien de triangles y a-t-il dans cette image ? » Devant vous, un grand triangle divisé en plusieurs segments. Vous commencez à les compter machinalement : 1, 2, 3, 4… et puis ça se complique. Vos yeux croisent et recroisent les lignes, des formes apparaissent, disparaissent, et vous perdez rapidement le fil.
Le piège, c’est cette illusion de simplicité. En réalité, l’image regorge de subtilités qui trompent notre perception :
- Les triangles « visibles »: Ce sont les plus faciles à repérer, ceux qu’on voit au premier coup d’œil.
- Les triangles « composés »: Formés par l’assemblage de plusieurs petits triangles, ils passent souvent inaperçus.
- Le triangle principal: Le plus grand de tous, que l’on oublie parfois de compter, absorbé par les détails.
Et c’est là que le jeu devient vraiment intéressant : en voulant aller trop vite, on passe à côté de l’essentiel.
Un entraînement pour l’esprit… et la patience
Mais au-delà de l’aspect ludique, ce type de casse-tête a bien plus à offrir qu’il n’y paraît. Car s’il met à mal notre perception, il est aussi un excellent exercice mental. Comme un sudoku ou un puzzle complexe, il fait appel à plusieurs compétences précieuses :
- La concentration: Difficile de réussir sans une attention totale.
- La rigueur: Il faut une méthode structurée pour ne rien oublier.
- La visualisation: Savoir observer les formes dans leur ensemble, mais aussi dans leurs moindres détails.
En d’autres termes, c’est un très bon entraînement pour celles et ceux qui aiment stimuler leur esprit sans pression.
La méthode efficace (ou presque) pour ne rien oublier
Alors, comment font les rares personnes qui trouvent la bonne réponse ? Elles ne se précipitent pas. Elles suivent une méthode rigoureuse :
- Commencer par les plus petits triangles, ceux qui sont indépendants.
- Repérer les groupes de deux ou trois triangles qui forment une nouvelle figure.
- Identifier les triangles moyens, souvent formés par la combinaison d’éléments symétriques.
- Terminer par le grand triangle extérieur, celui qui englobe toute l’image.
Et surtout, elles recomptent. Une fois, deux fois. Parfois trois. Car dans ce genre d’exercice, chaque détail peut faire la différence.
Et vous, ferez-vous partie du 1 % ?
Imaginez maintenant que vous soyez face à cette fameuse image. Dix-huit triangles sont dissimulés dans ce dessin. Vous en trouverez peut-être dix, douze, seize… Mais dix-huit ? C’est là que tout se joue.
Prenez un crayon, tracez des lignes, cochez, entourez. Ce n’est pas tricher, c’est utiliser une bonne méthode. Et si vous trouvez tous les triangles ? Alors oui, vous pouvez lever les bras : vous faites partie des esprits les plus affûtés du moment.
Une chose est sûre : la prochaine fois qu’un jeu vous semblera « trop facile », restez vigilant. L’illusion est parfois le plus grand des pièges.