10 choses à ne jamais faire lors d’un enterrement
Vous êtes déjà restée figée, sans trop savoir comment vous comporter dans une situation délicate ? Les funérailles, avec leur atmosphère lourde d’émotion, peuvent nous faire perdre nos repères. Et même avec les meilleures intentions du monde, certaines attitudes peuvent heurter les proches ou trahir l’intention de respect. Alors, comment faire bonne figure en ces moments chargés de sens ? Voici les faux pas à éviter pour rester digne et bienveillante, même dans le chagrin.
Arriver en retard : l’impair numéro un
Visualisez : la salle est silencieuse, les regards tournés vers le cercueil… et vous entrez à la volée, en soufflant, sac en bandoulière. Gênant, n’est-ce pas ? Arriver quelques minutes en avance permet non seulement de s’installer sereinement, mais aussi de montrer que l’on honore pleinement l’instant. C’est un signe de respect fort, et une délicatesse envers les proches.
Garder son téléphone : un bruit peut tout gâcher
Notifications, vibrations ou simples lumières d’écran… Même discrets, nos téléphones peuvent troubler un moment de recueillement. Avant la cérémonie, le réflexe à adopter ? Mode avion ou éteint, au fond du sac. Votre présence, votre silence et votre attention seront bien plus parlants qu’un message ou un appel.
L’humour mal placé : quand le silence parle mieux
Vous êtes du genre à désamorcer l’émotion avec une pointe d’humour ? Ce n’est pas ici que ça fonctionne. Même si votre intention est bonne, une blague ou un ton trop léger peut déranger profondément. À un enterrement, les mots doux, sincères – ou même l’absence de mots – ont bien plus de valeur.
Tenue négligée : oui, l’apparence compte
Inutile de sortir le tailleur strict ou la robe noire de cérémonie, mais on évite les tenues trop voyantes ou décontractées. Jeans troués, baskets criardes ou hauts à slogans, c’est non. Optez pour des vêtements sobres, confortables, dans des tons discrets. La simplicité élégante est toujours la bienvenue.
Les photos : un geste souvent mal interprété
Même si l’envie de capturer un moment de mémoire peut paraître naturelle, la discrétion reste de mise. À moins que la famille n’ait exprimé le souhait inverse, prendre des photos est à proscrire. Surtout celles du cercueil ou du défunt. Le souvenir se grave mieux dans le cœur que sur un écran.
Enfants agités : mieux vaut prévoir que subir
Oui, les enfants ont leur place dans les moments importants. Mais si vous craignez qu’ils ne puissent rester calmes, anticipez. Des livres, des dessins, une présence rassurante… ou même un proche pour les garder. L’objectif : qu’ils puissent vivre ce moment sans le perturber.
Commentaires déplacés : tout sauf le bon moment
Même si vous avez un avis sur l’organisation ou un contentieux familial, ce n’est pas le moment de le faire savoir. Ce jour-là, les rancunes doivent céder la place au respect. Votre silence sera mille fois plus précieux que n’importe quelle critique.
Sujets sensibles : gardez-les pour plus tard
Une cérémonie funéraire n’est pas le lieu pour débattre de convictions personnelles. Religion, politique ou autres sujets de discussion animée sont à éviter. Concentrez-vous sur le souvenir, la douceur des paroles, et le soutien que vous pouvez offrir.
L’alcool, avec modération bien sûr
Lever un verre à la mémoire d’un être cher peut être un geste symbolique touchant. Mais attention aux excès. L’important est de rester maître de soi, par respect pour l’instant et les personnes présentes.
Grignoter, mâcher : à oublier
Un chewing-gum, une friandise, un snack glissé en douce… Cela peut paraître insignifiant, mais dans le contexte d’un enterrement, cela tranche avec la solennité. Attendez la collation prévue après la cérémonie.
