Si vous bavez pendant votre sommeil, c’est un signal que votre corps vous donne

Publié le 6 août 2025
Si vous bavez pendant votre sommeil, c’est un signal que votre corps vous donne

Vous ouvrez les yeux, encore un peu dans le brouillard, et là… surprise : votre oreiller est humide, tout comme votre joue. Un peu embarrassant, non ? Pourtant, ce petit désagrément nocturne est plus courant – et plus révélateur qu’on ne l’imagine. Et si, loin d’être un problème, c’était en réalité un signal positif envoyé par votre corps ? Zoom sur un phénomène aussi naturel qu’intrigant.

Baver en dormant : un signe de sommeil profond ?

C’est peut-être difficile à croire, mais oui : baver la nuit peut être une preuve que vous dormez… profondément ! Quand on entre dans les phases les plus réparatrices du sommeil, notre corps se détend complètement, y compris les muscles du visage. Résultat : la salive ne s’écoule plus naturellement vers la gorge, et peut finir sur l’oreiller. Rassurant, non ? C’est comme si votre corps vous disait : « Tu te reposes enfin comme il faut ! »

Une histoire de position (et de gravité)

Vous dormez sur le ventre ou sur le côté ? C’est la position idéale… pour baver. La gravité joue ici un rôle très simple : elle entraîne la salive vers l’extérieur. À l’inverse, dormir sur le dos permet souvent d’éviter cet effet, car on avale inconsciemment plus facilement.

Changer ses habitudes de sommeil n’est pas évident, mais essayer de s’endormir sur le dos – avec un oreiller adapté – peut suffire à limiter les écoulements nocturnes. Petit conseil supplémentaire : un oreiller ergonomique peut grandement aider à adopter cette nouvelle posture.

Un nez bouché ? Et voilà le coupable !

Une autre cause fréquente – et moins agréable – de la bave nocturne, c’est tout simplement une respiration buccale due à un nez bouché. Rhume passager, rhinite allergique ou petite sinusite : quand l’air ne passe plus par le nez, la bouche prend le relais. Et qui dit bouche ouverte, dit salive sans surveillance…

Quelques gestes simples pour éviter ça :

  • Un spray nasal à base d’eau de mer avant d’aller au lit
  • Des inhalations de vapeur ou des lavages de nez
  • Un humidificateur d’air pour éviter l’assèchement des muqueuses

Un nez dégagé, c’est souvent un oreiller sec au réveil !

Trop de salive ? Oui, c’est possible…

Certaines personnes produisent naturellement plus de salive que d’autres. Mais cette production excessive de salive peut aussi être favorisée par :

  • Certains médicaments (comme les antihistaminiques ou les antidépresseurs)
  • Le reflux gastro-œsophagien, souvent discret
  • Des repas trop riches ou trop tardifs

Si vous remarquez que le phénomène est fréquent, il peut être utile de faire un petit point avec un professionnel de santé. Rien d’inquiétant, mais mieux vaut comprendre ce que votre corps vous murmure (ou vous « exprime » ainsi, dans ce cas précis).

Quand faut-il consulter ?

Dans de rares cas, une salivation excessive pendant le sommeil peut être liée à des troubles plus sérieux, comme l’apnée du sommeil ou certains troubles neuromusculaires. Quelques signaux d’alerte :

  • Vous vous sentez encore fatigué(e) au réveil
  • Vous ronflez fortement
  • Vous avez un sommeil agité, avec des micro-réveils fréquents
  • Vous vous réveillez avec des difficultés respiratoires

Dans ces situations, mieux vaut consulter et envisager un bilan du sommeil. Ce simple examen peut faire une vraie différence sur votre qualité de vie.

Comment limiter la bave nocturne ? Nos astuces simples

Envie de garder vos draps bien secs ? Voici quelques gestes à adopter dès ce soir :

  • Dormez sur le dos, ou essayez d’y revenir progressivement
  • Buvez suffisamment d’eau pendant la journée
  • Allégez vos repas du soir
  • Nettoyez votre nez régulièrement
  • Vérifiez avec votre médecin si certains traitements peuvent favoriser l’hypersalivation

Parce que parfois, même une simple trace de salive peut être le reflet d’un corps… qui fonctionne à plein régime.