L’horloge biologique chinoise met en lumière les raisons de nos réveils nocturnes et propose des solutions pour y remédier

Il est 3 h 12 du matin. Encore une fois. Comme la nuit dernière. Et celle d’avant. Ce réveil mystérieux au beau milieu de la nuit vous intrigue ? Pas d’inquiétude, vous n’êtes pas seule. Et si votre corps essayait tout simplement de vous faire passer un message ? Selon la médecine traditionnelle chinoise, chaque tranche horaire nocturne est reliée à un organe bien précis, et ces petits réveils pourraient être des signaux à décrypter. Prête à lever le voile sur votre horloge intérieure ?
De 21 h à 23 h : Un mental en ébullition qui freine l’endormissement

À cette heure-là, notre organisme commence sa phase de récupération. Le système endocrinien entre en scène, orchestrant l’équilibre hormonal pendant que le système lymphatique se prépare à éliminer les toxines.
Mais si l’endormissement vous échappe régulièrement à ce moment-là, cela peut indiquer une surcharge mentale. Pensées qui tournent en boucle, stress de la journée ou petits tracas non digérés : tout cela freine l’apaisement nécessaire au sommeil.
Notre astuce bien-être : Instaurez un rituel apaisant dès 21 h. Un bain tiède, une tisane relaxante, une séance de respiration ou quelques pages d’un roman peuvent suffire à calmer le tumulte intérieur.
De 23 h à 1 h : La vésicule biliaire et le poids des décisions

Passé minuit, c’est souvent là que certaines se réveillent en sursaut, l’esprit embué d’idées confuses. Dans la symbolique chinoise, cette plage horaire est liée à la vésicule biliaire, un organe qui gère, entre autres, notre capacité à prendre des décisions.
Un réveil récurrent à cette heure pourrait révéler une difficulté à faire des choix ou un manque de confiance en soi. Le mental ressasse, hésite, doute…
Petit entraînement quotidien : En journée, exercez-vous à trancher sur de petites choses (comme choisir votre tenue sans y passer 20 minutes !). Et le soir, limitez les plats riches et sucrés qui alourdissent la digestion et perturbent la nuit.
De 1 h à 3 h : Un foie qui travaille (peut-être un peu trop)
Cette tranche horaire est le moment clé pour le foie, qui assure la fameuse détox nocturne. Mais quand il est surchargé – par des excès alimentaires, émotionnels ou hormonaux – le sommeil s’en trouve perturbé.
Colère rentrée, frustrations accumulées, ou simplement trop de cafés dans la journée ? Résultat : on se réveille, parfois agacée, sans trop savoir pourquoi.
L’astuce pour apaiser : Réduisez peu à peu les excitants (café, thé fort), misez sur des repas légers le soir, et surtout, autorisez-vous à exprimer ce que vous ressentez. Écrire ses émotions peut faire des merveilles.
De 3 h à 5 h : Les poumons, gardiens des émotions enfouies
Se réveiller au petit matin, souvent entre 3 h et 5 h, peut être le signe que les poumons – associés à la tristesse et aux pertes dans la tradition chinoise – sont en déséquilibre.
Cela ne signifie pas nécessairement un chagrin profond, mais peut évoquer une émotion non exprimée, une nostalgie tenace ou un besoin de lâcher prise.
Exercice respiratoire : Avant le coucher, prenez cinq minutes pour respirer profondément. Inspirez lentement, expirez longuement… Et si le cœur vous en dit, parlez à quelqu’un ou écrivez ce qui vous pèse. C’est souvent libérateur.
De 5 h à 7 h : Le gros intestin et le besoin de laisser aller

À l’aube, le corps se met en mode évacuation. Le gros intestin entre en action pour se débarrasser des déchets accumulés. Mais s’il y a blocage – physique ou émotionnel – le réveil peut s’inviter sans prévenir.
Rancunes, tensions non exprimées, besoin de contrôle… Ces émotions peuvent se traduire par une sensation d’être “coincée” dès le matin.
Routine matinale bienfaisante : Buvez un grand verre d’eau tiède au réveil, bougez doucement (quelques étirements ou une promenade), et testez l’écriture intuitive pour vider votre esprit. Comme un petit ménage intérieur dès le lever du jour !









