AVC : les signes alarmants à ne surtout pas ignorer

Publié le 28 avril 2025

Un membre paralysé, des difficultés soudaines à s’exprimer ou une perte de vision partielle… Ces symptômes peuvent révéler un AVC, une urgence vitale encore trop souvent sous-estimée. Apprenez à identifier les alertes pour agir au plus vite.

Le temps est crucial : identifier les premiers symptômes peut sauver des vies. Comment détecter si quelqu’un – ou vous-même – est victime d’un AVC ? Voici les informations clés pour agir rapidement.

Comprendre l’accident vasculaire cérébral

Un AVC survient lorsque la circulation sanguine vers le cerveau est interrompue. Deux mécanismes principaux peuvent en être la cause :

  • Un blocage d’une artère par un caillot sanguin (AVC ischémique) ;
  • La rupture d’un vaisseau sanguin entraînant un saignement cérébral (AVC hémorragique).

Dans les deux situations, les cellules cérébrales privées d’oxygène commencent à mourir, ce qui peut provoquer des handicaps permanents : problèmes de mouvement, troubles de la mémoire, difficultés à parler… Dans les cas extrêmes, l’AVC peut être mortel.

Symptômes alarmants : les reconnaître immédiatement

Certains signes apparaissent brutalement et doivent déclencher l’alerte :

  • Problèmes de vision

Vision trouble, double ou perte soudaine de vision d’un œil. Ces symptômes indiquent souvent une atteinte des zones cérébrales contrôlant la vue.

  • Désorientation et difficultés cognitives

La personne semble perdue, ne comprend pas les conversations ou son environnement. Elle peut avoir du mal à s’exprimer clairement.

  • Paralysie partielle ou engourdissement

Affaiblissement musculaire d’un bras, d’une jambe ou d’un côté entier du corps. Un visage asymétrique, avec une lèvre tombante, est particulièrement révélateur.

  • Difficultés d’élocution

Discours confus, phrases inachevées ou incompréhensibles… Si la personne ne parvient pas à répéter une phrase simple, l’urgence est absolue.

  • Étourdissements et céphalées violentes

Vertiges soudains, perte de coordination ou maux de tête extrêmement douloureux peuvent signaler un AVC, surtout de type hémorragique.

Conduite à tenir : la technique FAST

En cas de suspicion, les professionnels de santé recommandent une méthode simple pour évaluer la situation :

  • Face : le visage présente-t-il une asymétrie ?
  • Arms : la personne peut-elle lever les deux bras normalement ?
  • Speech : son élocution est-elle perturbée ?
  • Time : composez immédiatement le 15 (SAMU).

L’urgence est vitale. Plus les traitements (comme les médicaments dissolvant les caillots) sont administrés tôt, plus les chances de récupération sont importantes. L’idéal est d’intervenir dans les 4 heures et demie suivant l’apparition des symptômes.

Prévention : réduire les risques

Dans la plupart des cas, des mesures préventives peuvent diminuer significativement le danger. Voici les comportements à adopter :

  • Contrôlez régulièrement votre tension : l’hypertension artérielle est le principal facteur de risque.
  • Stoppez la cigarette : le tabagisme augmente considérablement les risques.
  • Mangez sainement : réduisez votre consommation de sel, sucre et graisses saturées.
  • Bougez quotidiennement : 30 minutes d’activité modérée suffisent.
  • Consultez régulièrement : surtout en cas de diabète, cholestérol ou antécédents cardiaques.

Points essentiels à garder en mémoire

Un AVC peut survenir brutalement à n’importe quel âge. Mais en connaissant les signes avant-coureurs, en réagissant sans délai et en adoptant une hygiène de vie saine, il est possible de limiter les dangers et de préserver des vies.

Mieux vaut prévenir que guérir. Restez vigilant, pour vous et vos proches.