Les indices précurseurs de l’AVC chez les jeunes à ne pas ignorer
Bien que souvent associé aux personnes âgées, l'AVC touche de plus en plus les moins de 50 ans. Découvrez les facteurs tels que le stress, le mode de vie et les prédispositions génétiques qui peuvent conduire à un accident vasculaire cérébral, même sans symptômes apparents.
Le récit d’Audrey Petitjean illustre la brutalité d’un AVC survenu à l’âge de 19 ans, sans préavis. Les symptômes précurseurs tels que migraines intenses, fourmillements et troubles visuels, pourtant présents six mois auparavant, ont été ignorés. Aujourd’hui, rétablie, Audrey et sa famille militent pour la sensibilisation, persuadés que la reconnaissance précoce des signes avant-coureurs peut sauver des vies.
Identifier un AVC à temps est crucial. Le Dr Gérald Kierzek, dans une interview pour Doctissimo, souligne cinq symptômes à surveiller attentivement.
Les 5 indices à ne pas négliger
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Une céphalée soudaine et intense
Une douleur crânienne brutale et anormalement forte ne doit pas être prise à la légère. Ce type de mal de tête peut signaler un AVC hémorragique provoqué par la rupture d’un vaisseau sanguin cérébral. En cas de céphalée accompagnée de symptômes tels que nausées, vision floue ou vertiges, une vigilance accrue est nécessaire.
Quand agir ?
En cas de douleur intense, persistante et inhabituelle, différente des maux de tête habituels, il est impératif de contacter immédiatement les secours.
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Une faiblesse ou engourdissement d’un côté du corps
Avez-vous déjà éprouvé une perte subite de force dans un bras ou une jambe ? Ou ressenti un engourdissement inhabituel d’un côté du visage ? Ces manifestations peuvent indiquer un problème de circulation sanguine cérébrale. L’AVC peut entraîner des altérations motrices et sensorielles dues à une oxygénation insuffisante de certaines zones cérébrales.
Test simple :
Tentez de lever les deux bras devant vous. Si l’un retombe involontairement ou si le mouvement est difficile, composez immédiatement le 15.
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Difficultés de langage ou de compréhension
Imaginez une soudaine incapacité à trouver vos mots, ou une difficulté à saisir une phrase simple. Ces symptômes d’aphasie, fréquents lors d’un AVC, surviennent en raison de l’atteinte des zones cérébrales responsables du langage et de la compréhension.
Indicateur clé :
Demandez à répéter une phrase comme « Il fait beau aujourd’hui ». Une difficulté à le faire ou une expression incohérente doivent inciter à consulter immédiatement un professionnel de santé.
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Troubles visuels soudains
Des anomalies visuelles telles que vision floue, diplopie ou perte de vision d’un œil peuvent annoncer un AVC. Une perturbation du flux sanguin vers les centres visuels cérébraux peut altérer la perception.
Réactivité nécessaire !
En cas de rétrécissement soudain du champ visuel ou de vision trouble inexpliquée, une consultation rapide chez un spécialiste est recommandée.
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Perte d’équilibre et de coordination
Une sensation subite de vertige, comparable à être en mer agitée, peut résulter d’un AVC touchant le cervelet, zone en charge de la coordination et de l’équilibre. Cela se traduit par des difficultés à marcher, des vertiges ou une incapacité brusque à effectuer des gestes simples.
Test express :
Essayez de toucher votre nez avec un doigt les yeux fermés. Une maladresse ou une imprécision peuvent être des signaux d’alerte.
L’importance de la réactivité
Chaque minute compte lors d’un AVC. Un traitement précoce limite les séquelles. Les professionnels évoquent la « fenêtre thérapeutique », une période critique de 4h30 après l’apparition des premiers symptômes pour une intervention efficace.
En cas de signes d’AVC, ne tardez pas : composez immédiatement le 15.
Prévenir l’AVC : des gestes simples à adopter
Il est possible de réduire le risque d’AVC en adoptant des habitudes de vie saines.
- Contrôlez votre tension artérielle : l’hypertension est un facteur de risque majeur.
- Évitez tabac et excès d’alcool : ils accroissent les risques cardiovasculaires.
- Adoptez une alimentation équilibrée : favorisez les fruits, légumes et oméga-3.
- Soyez actif physiquement : l’exercice réduit le risque de caillots sanguins.
- Gérez votre stress : méditation, respiration ou sport peuvent aider.
En conclusion
Les AVC ne sont pas l’apanage des personnes âgées ! Même chez les jeunes, les symptômes peuvent survenir brusquement et nécessitent une prise en charge rapide. Un mal de tête inhabituel, une faiblesse, des troubles de langage, de vision ou d’équilibre doivent alerter.
Face à ces signaux, réagir sans délai est primordial. Mieux vaut prévenir que guérir.
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