Une femme, morte pendant 24 minutes avant d’être réanimée, raconte en détail ce qu’elle a ressenti

Publié le 1 septembre 2025
Une femme, morte pendant 24 minutes avant d’être réanimée, raconte en détail ce qu’elle a ressenti

Et si la vie vous échappait… pour mieux vous revenir ? Imaginez ouvrir les yeux dans un lit d’hôpital, sans souvenir des derniers jours, avec juste une sensation étrange de sérénité profonde. C’est exactement ce qu’a vécu Lauren, une femme ordinaire au parcours peu commun. Son cœur s’est arrêté pendant 24 longues minutes. Ce qu’elle a traversé ensuite pourrait bien changer notre regard sur la vie.

Une journée comme les autres… jusqu’au drame

Tout a commencé un matin d’hiver, comme tant d’autres. Lauren se trouvait chez elle quand elle a soudainement fait un arrêt cardiaque. Une urgence absolue. Son mari, présent à ses côtés, a immédiatement contacté les secours tout en pratiquant un massage cardiaque. Un geste vital, décisif, qui a permis de maintenir l’espoir en attendant l’arrivée des pompiers et du SAMU.

Les secours mettront 24 minutes à la réanimer. Une durée interminable. Mais contre toute attente, Lauren revient à la vie. Neuf jours plus tard, elle est déclarée « cognitivement intacte », sans aucune lésion cérébrale détectée à l’IRM. Un cas exceptionnel pour les médecins.

Le grand flou… et un étrange sentiment de paix

À son réveil, Lauren est plongée dans une confusion totale. Intubée, incapable de se souvenir de ce qui l’a menée là, elle tente de reconstituer le puzzle. Les jours suivants sont flous. Elle n’a gardé aucun souvenir de la semaine précédente ni de la plupart des moments passés en réanimation. Pourtant, un élément ressort avec force : un sentiment de paix profonde, presque irréelle.

« Ce sentiment me manque terriblement », confie-t-elle. Cette sensation de plénitude l’a accompagnée plusieurs semaines après son réveil, comme une présence invisible et apaisante. Un contraste saisissant avec les bouleversements qu’elle traverse ensuite.

Après le miracle, le choc émotionnel

Revenir à la vie, ce n’est pas toujours simple. Loin de là. Une fois le danger physique écarté, Lauren doit affronter un autre combat, plus sournois : celui de la reconstruction émotionnelle. Car oui, même après un événement hors du commun, on peut se sentir perdue.

« Tellement de culpabilité, de confusion, de tristesse aussi », explique-t-elle. « Mon état émotionnel était au plus bas. » Ce qu’elle exprime là, c’est un mal-être bien réel, souvent ignoré : celui de devoir reprendre pied dans un quotidien qui ne fait plus sens, de chercher sa place après une expérience aussi déroutante.

Se reconstruire, pas à pas

Pour surmonter ce choc post-traumatique, Lauren décide de prendre du recul. Elle met en pause son travail, commence une thérapie hebdomadaire et rejoint des groupes de soutien. Une démarche essentielle pour ne pas rester seule avec ses émotions.

Elle lance même une newsletter, un espace d’échange sincère où elle partage son parcours avec d’autres. « Ça m’aide à gérer les choses », dit-elle. Grâce à ces échanges, elle retrouve peu à peu une forme d’apaisement, de stabilité, de confiance.

Un témoignage qui fait réfléchir

L’histoire de Lauren nous rappelle avec force à quel point la vie peut basculer en un instant… mais aussi à quel point elle est précieuse. Son témoignage, à la fois émouvant et porteur de sens, résonne comme une invitation à ralentir, à savourer chaque instant, et à cultiver la gratitude, même dans l’adversité.