Les conseils d’une spécialiste pour instaurer le respect des enfants dès le plus jeune âge

Publié le 9 décembre 2024
MAJ le 21 avril 2025

Découvrez les réflexions sur le respect et l'autonomie des tout-petits à travers la notion de consentement avant le changement de couches. Une approche qui suscite débats et questionnements sur l'éducation bienveillante.

Le concept : une vision révolutionnaire ou exagérée ?

Le concept une idée révolutionnaire ou exagérée

Une controverse a émergé autour des propos de Deanne Carson, experte en éducation sexuelle en Australie, qui prône l’établissement d’une « culture du consentement » dès le plus jeune âge. Plutôt que d’attendre une réponse verbale des nourrissons, elle suggère d’annoncer ses actions, observer leurs réactions non verbales et créer un environnement respectueux où chacun est considéré.

Carson propose ainsi de formuler des phrases telles que : « Je vais te changer maintenant, est-ce que c’est ok pour toi ? », tout en laissant place à une interprétation des signaux corporels des bébés. Cette approche vise à instaurer des bases pour une communication respectueuse, même si symbolique à cet âge.

Une approche suscitant des opinions divergentes

Les bénéfices cachés d’une telle pratique

Alors que certains saluent l’intention de promouvoir le respect envers les enfants, d’autres remettent en question le réalisme de cette idée. Les détracteurs estiment qu’il s’agit d’une interprétation excessive du consentement, soulignant que les besoins fondamentaux des bébés, tels que le changement de couches, relèvent davantage de la responsabilité parentale que d’un consentement éventuel.

Des réactions ironiques circulent sur les réseaux sociaux, assimilant cette pratique à obtenir le consentement d’un chat pour changer sa litière. Certains vont jusqu’à qualifier cette approche de « folie », jugeant l’intégration du consentement dans des tâches aussi basiques que le changement de couches comme un excès.

Les avantages cachés de cette approche

Une approche qui divise

Malgré les critiques, l’idée de Carson met en lumière l’importance de la communication non verbale avec les nourrissons. Des études démontrent que répondre aux signaux des bébés – sourires, pleurs, mouvements – renforce le lien affectif parent-enfant. Bien que la notion de demander un « consentement » puisse sembler exagérée, adopter une attitude attentive peut contribuer à construire une relation basée sur le respect mutuel.

Une question de approche parentale

Au-delà des débats, cette pratique reste une question de préférence parentale. Certains parents y voient l’opportunité d’enseigner à leur enfant, dès son plus jeune âge, la conscience de son corps et des interactions qui l’entourent. D’autres privilégient une approche plus instinctive et directe en répondant simplement aux besoins immédiats de leur bébé sans formalités.

Un sujet à réfléchir

Que l’on adhère ou non à cette idée, elle soulève des questionnements pertinents sur l’éducation, la communication et le respect envers les enfants. Il peut être intéressant de dépasser les mots pour comprendre que, parfois, ce n’est pas tant le « oui » qui compte, mais l’intention de construire une relation empreinte de respect dès les premiers instants de la vie.

Et vous, quel est votre avis sur cette approche ? Seriez-vous enclin à la mettre en pratique ?