Découverte inattendue : Les symptômes cachés derrière une douleur au dos révèlent un cancer du côlon avancé

Publié le 5 mars 2025
MAJ le 23 avril 2025

Plongez dans l'histoire émouvante de Zoe Gardner-Lawson, une mère britannique, dont une douleur persistante cache un diagnostic surprenant de cancer du côlon de stade 4, mettant en lumière l'importance de reconnaître les signes subtils de la maladie.

Un dépistage tardif rend la lutte plus ardue

Comme de nombreux individus jeunes touchés par cette maladie, Zoe n’était pas identifiée comme une « patient à risque ». Cependant, le nombre de cancers colorectaux chez les moins de 50 ans est en augmentation significative : en trois décennies, il a augmenté de moitié. Cette tendance préoccupante est attribuée par les médecins à divers facteurs, notamment l’alimentation ultra-transformée et l’exposition aux produits chimiques du quotidien.

Le cas de Zoe met en lumière un enjeu plus large : le dépistage actuel ne débute qu’à 50 ans, voire 60 ans dans certaines régions. Si elle avait subi un dépistage plus précoce, son cancer aurait pu être détecté avant sa propagation vers le foie et les ganglions lymphatiques.

Quels symptômes surveiller attentivement ?

Les signes du cancer colorectal peuvent se manifester par des symptômes souvent négligés :

  • Douleurs abdominales ou dorsales persistantes
  • Changements dans les habitudes intestinales (diarrhée, constipation inhabituelle)
  • Présence de sang dans les selles
  • Fatigue inexpliquée et perte de poids soudaine
  • Sensation de vidange incomplète après la défécation

Ces signaux, bien que paraissant insignifiants pris individuellement, nécessitent une attention particulière lorsqu’ils persistent ou s’intensifient, incitant à consulter un professionnel de santé pour des investigations approfondies.

Est-il nécessaire de réduire l’âge du dépistage ?

Zoe préconise l’accès aux tests dès l’âge de 30 ans, convaincue qu’un test immunochimique fécal aurait permis de détecter son cancer bien avant son stade avancé. Sa démarche rejoint celle de nombreux spécialistes alertant sur la hausse des cas de cancers digestifs chez les jeunes adultes. Alors que Dame Deborah James, figure emblématique de la lutte contre le cancer colorectal, a perdu son combat à 40 ans, un appel à une prise de conscience collective émerge.

Quel horizon pour Zoé ?

Malgré l’incertitude quant à son avenir, Zoé garde espoir pour des résultats positifs. Elle reconnaît que les deux prochaines années seront déterminantes. Elle plaide désormais en faveur d’un dépistage précoce dès l’âge de 25 ans, après avoir réalisé qu’elle vivait potentiellement avec cette tumeur depuis quatre ans.

Prévention : agir dès à présent

Bien que l’âge recommandé pour le dépistage demeure inchangé, des mesures préventives peuvent être prises pour réduire les risques, notamment en adoptant de saines habitudes alimentaires, en limitant la consommation d’aliments transformés et de viandes rouges, en maintenant une activité physique régulière, et en restant vigilant face à tout symptôme inhabituel, en n’hésitant pas à demander un second avis médical si nécessaire.

Le message de Zoe est clair : aucun individu n’est à l’abri d’un cancer colorectal, soulignant l’importance de prêter attention aux signaux du corps et de persister dans la recherche de réponses médicales, pouvant faire la distinction entre un diagnostic précoce et une lutte plus ardue.