Le dernier adieu du pape François : une disparition qui ébranle le Vatican à 88 ans

Publié le 25 avril 2025

La place Saint-Pierre a été envahie par une émotion intense ce lundi 21 avril, marquant la fin du pontificat du pape François. Atteint par une hémorragie cérébrale soudaine, le souverain pontife, connu pour son humanisme et sa proximité avec les fidèles, s'est éteint paisiblement dans sa résidence vaticane.

La nouvelle, rendue publique par le cardinal Kevin Farrell, a ébranlé la communauté catholique mondiale. Ce guide spirituel, souvent appelé avec tendresse « le pape des humbles », nous quitte en laissant un héritage d’amour et de compassion sans précédent.

Un parcours marqué par la dévotion

Originaire de Buenos Aires où il naquit sous le nom de Jorge Mario Bergoglio, il accéda au pontificat en 2013 comme 266e successeur de Pierre. Ce premier pape latino-américain insuffla une énergie nouvelle à l’Église : style dépouillé, relation chaleureuse avec les croyants, approche ouverte des défis contemporains.

Malgré des problèmes de santé persistants, le pape François maintint jusqu’au bout son engagement. Son ultime voyage pastoral en septembre 2024 le conduisit en Indonésie, en Papouasie-Nouvelle-Guinée et à Singapour, démontrant son attachement indéfectible au dialogue avec les peuples.

Des Pâques empreintes d’émotion

La journée précédant son décès, lors de la bénédiction pascale « Urbi et Orbi », un geste surprenant marqua les esprits. Contre toute attente, l’évêque de Rome demanda à effectuer un dernier parcours en papamobile. Ce choix inattendu pour un homme affaibli prit une dimension profondément symbolique.

Soutenu par son aide-soignant, il traversa lentement la place Saint-Pierre durant un quart d’heure. Bénédictions, sourires et salutations créèrent un instant gravé dans les mémoires : l’ultime rencontre entre un pasteur aimé et son troupeau.

Une transition sereine et des paroles mémorables

Après cet intense moment de communion, le pape regagna ses appartements pour un repos bien mérité. Le dîner qui suivit fut paisible, mais vers l’aube, vers 5h30, son état se dégrada subitement. Avec une dernière lueur de conscience, il adressa un geste d’adieu à son infirmier avant de perdre connaissance. Son départ survint à 7h35, sans agonie.

C’est alors que se révéla un épisode particulièrement émouvant.

Dans ses tout derniers instants de lucidité, le saint-père confia à Massimiliano Strappetti, l’infirmier qui l’avait accompagné durant son long séjour à l’hôpital Gemelli, ces mots poignants :

« Merci de m’avoir permis de revenir sur la place. »

Cette simple phrase, chargée de sens, résume toute sa spiritualité : reconnaissance infinie, attachement au peuple, besoin vital de proximité. Jusqu’à la fin, François demeura ce berger modeste qui cherchait à marcher aux côtés de ceux qu’il guidait.

Un monde en prière et des obsèques historiques

Les funérailles pontificales sont prévues le samedi 26 avril, rassemblant des milliers de pèlerins et de représentants internationaux. Suivra alors le conclave pour désigner un nouveau souverain pontife. En attendant, l’Église universelle vit des heures de recueillement intense, traversée par une émotion partagée au-delà des frontières.

Un ultime sourire, un regard apaisé, un simple mot de gratitude… puis l’adieu. Le pape François s’en est allé comme il avait vécu : dans la simplicité, la confiance en Dieu et le souci des autres.