Le pape Léon XIII annonce la date exacte à laquelle un adolescent deviendra le premier saint du millénaire

Publié le 2 juillet 2025

Carlo Acutis, surnommé « l’influenceur de Dieu », est sur le point de devenir le tout premier saint né au XXIe siècle. À seulement 15 ans, il a laissé derrière lui un héritage marquant qui bouscule les idées reçues. Mais qui était vraiment ce garçon discret au destin peu commun ?

Un adolescent comme les autres… ou presque

Né à Londres en 1991, Carlo grandit en Italie, à Milan. À première vue, c’était un ado comme les autres : jeans, baskets, passion pour les jeux vidéo et les nouvelles technologies. Mais derrière cet air ordinaire se cachait une foi profonde et un engagement peu commun pour son âge.

Dès l’enfance, il se démarque par sa générosité : à 7 ans, il reçoit sa première communion, et dès lors, il consacre une grande partie de son temps libre aux plus démunis. Chaque soir, il prépare des repas pour les personnes sans domicile fixe de son quartier. Et ce n’est pas tout : il crée aussi un site Internet pour répertorier les miracles eucharistiques à travers le monde. Une idée précurseur, fruit d’un esprit aussi connecté que tourné vers les autres.

Une reconnaissance qui dépasse les frontières

Le 7 septembre prochain, Carlo Acutis sera officiellement canonisé par le pape Léon XIV. Une décision attendue depuis longtemps, repoussée suite au décès du pape François en avril dernier, mais désormais confirmée lors du premier consistoire public du nouveau souverain pontife.

Ce qui distingue Carlo des autres figures de la sainteté, c’est à la fois sa modernité et sa proximité : il parle à une génération connectée, en quête de sens, qui voit en lui un modèle accessible. Son parcours touche profondément de nombreuses personnes à travers le monde, au-delà des croyances.

Des miracles… et beaucoup d’amour

Pourquoi une telle ferveur autour de ce jeune garçon ? Officiellement, Carlo est à l’origine de deux miracles reconnus par le Vatican, conditions indispensables à sa canonisation.

Le premier concerne un petit garçon brésilien de deux ans, Matheus Vianna, atteint d’une malformation rare du pancréas. Sa mère, désespérée, confie son sort à l’église. Lors d’une bénédiction avec un tissu ayant appartenu à Carlo, l’enfant guérit de manière inexpliquée. Depuis, il est en parfaite santé.

Le second miracle survient au Costa Rica : après un grave accident, Valeria Valverde est plongée dans un coma suite à une hémorragie cérébrale. Sa mère prie devant le tombeau de Carlo. Peu de temps après, Valeria sort du coma. Les médecins n’en reviennent pas : l’hémorragie a complètement disparu.

Une figure inspirante pour une génération en quête de repères

Canonisé aux côtés de Pier Giorgio Frassati – un autre jeune engagé décédé à 24 ans après avoir aidé des malades –, Carlo représente une nouvelle génération de modèles spirituels. Des figures tournées vers les autres, empreintes de bienveillance et de simplicité.

Ce qui interpelle tant chez lui, c’est cette capacité à allier foi et modernité, générosité et technologie, prière et action concrète. Il montre qu’on peut être jeune, vivre avec son temps, tout en ayant un impact positif et durable sur le monde.

Son corps, préservé à l’église Santa Maria Maggiore en Italie, attire chaque année des milliers de visiteurs. Mais au-delà du symbole religieux, Carlo incarne surtout une idée forte : chacun peut, à sa manière, semer du bien autour de soi. « Avec un sourire, un clic, ou un simple plat chaud. »

Une vie courte, mais lumineuse, qui continue d’éclairer les cœurs bien au-delà de son époque.