Dans l’avion, une jeune femme a posé son pied sale sur la tablette du siège vide : je lui ai d’abord demandé poliment de l’enlever… puis j’ai dû lui expliquer les choses plus fermement
Vous connaissez ces vols où tout semble paisible… jusqu’à ce qu’un passager décide de défier les règles élémentaires de savoir-vivre ? J’étais installée tranquillement à bord d’un vol de deux heures, en bout de rangée, côté couloir. Le siège du milieu était vide – une petite victoire. Côté hublot, Élodie, concentrée sur son téléphone. Jusqu’ici, tout allait bien.
Mais au bout de quelques minutes, les choses ont pris une tournure assez… surprenante.
Le confort, oui… mais pas au détriment des autres
D’abord, elle retire ses chaussettes. Bon, soit. Ensuite, elle déboutonne son pull, révélant un mini haut. Pourquoi pas, chacun son style. Puis elle sort de quoi grignoter… en mâchant bruyamment chaque bouchée, comme si elle voulait que tout l’avion en profite.
Mais le summum de cette scène, c’est quand elle a levé sa jambe – visiblement poussiéreuse – et l’a posée sur la tablette du siège vide devant moi. Oui, vraiment. Et sans gêne.
Une tentative de diplomatie… sans succès
Face à cette situation, j’ai d’abord choisi la voie de la politesse. Je me suis penchée vers elle avec un sourire mesuré :
— Excusez-moi, je crois que vous n’êtes pas seule ici… Peut-être pourriez-vous garder vos pieds au sol ?
Élodie m’a lancé un regard dédaigneux, suivi d’un petit geste de la main façon « je fais ce que je veux ». Et là, j’ai compris : la méthode douce ne suffirait pas.
Une solution simple… et redoutablement efficace
Pas de cris, pas de drame. Juste une petite visite à l’hôtesse de l’air.
Je lui ai discrètement expliqué la situation, et Camille, l’hôtesse, est venue parler à Élodie avec beaucoup de tact. Un simple rappel aux règles de confort et d’hygiène en cabine. Résultat ? La jambe est redescendue illico, les chaussettes remises à leur place, et le reste du vol s’est passé dans un silence… presque solennel.
Parfois, la fermeté polie suffit
Cet épisode m’a rappelé qu’on peut faire respecter les règles sans hausser le ton. Qu’on peut rester digne… tout en rétablissant un minimum de respect collectif. Et surtout, que dans un espace partagé comme un avion, un peu de bon sens suffit à faire la différence.
Alors la prochaine fois qu’un pied voyageur croise votre route… n’oubliez pas : le calme, l’humour et une touche d’assurance font souvent des merveilles !
