Moins de 1 500 € de retraite ? 4 dispositifs secrets pour gagner plus en 2025

Publié le 19 novembre 2025
Moins de 1 500 € de retraite ? 4 dispositifs secrets pour gagner plus en 2025

En 2025, vivre avec une pension inférieure à 1 500 € reste un défi pour de nombreux retraités. L’inflation pèse sur le quotidien, et chaque dépense compte. Pourtant, plusieurs dispositifs publics ou sociaux peuvent compléter vos revenus, alléger vos charges et même financer certains services essentiels. Voici quatre aides cumulables à connaître absolument si votre retraite ne suffit plus à couvrir vos besoins.

  1. Le minimum contributif : un coup de pouce pour les carrières modestes

Ce dispositif s’adresse aux retraités du régime général ayant travaillé longtemps avec des salaires modestes. Il garantit un revenu minimum, à condition d’avoir cotisé au moins 120 trimestres.

Conditions à remplir :

  • Avoir liquidé l’ensemble de ses retraites (base et complémentaire).
  • Avoir une pension totale inférieure à 1 394,86 € bruts par mois.
  • Justifier d’une carrière complète.

Montant :

Le minimum contributif peut porter la retraite de base jusqu’à 847,57 € bruts par mois. Il est versé automatiquement, mais il reste conseillé de vérifier son calcul auprès de votre caisse de retraite.

  1. L’ASPA : un complément de revenu pour les retraités modestes

L’Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées (ASPA) complète les revenus des retraités disposant de faibles ressources.

Conditions d’éligibilité en 2025 :

  • Être âgé d’au moins 65 ans (ou 62 ans si inapte au travail).
  • Résider en France de façon stable.
  • Avoir des ressources inférieures à 1 034,28 € par mois pour une personne seule, ou 1 609,45 € pour un couple.

Montant :

Le montant dépend des revenus. Par exemple, si vous touchez 900 € de retraite, l’ASPA peut ajouter jusqu’à 134,28 € par mois.
À noter : cette aide est récupérable sur la succession si le patrimoine dépasse 107 616 € nets au décès.

  1. Les aides au logement : APL, ALS ou ALF

Les retraités peuvent également bénéficier des aides au logement versées par la CAF ou la MSA, qu’ils soient locataires, colocataires ou hébergés en résidence autonomie.

Les trois principales aides :

  • APL (Aide personnalisée au logement)
  • ALS (Allocation de logement sociale)
  • ALF (Allocation de logement familiale)

Montant :

Il varie selon le loyer, les ressources et la zone géographique, mais il peut atteindre de 50 à 300 € par mois. Ces aides sont non imposables et souvent versées directement au bailleur.

  1. Complémentaire santé solidaire et aides à domicile

La Complémentaire santé solidaire (CSS) permet d’être remboursé intégralement de ses frais de santé pour un coût très faible — entre 0 et 1 € par jour selon les revenus. Elle remplace l’ancienne CMU-C et évite les restes à charge importants.

En parallèle, plusieurs aides au maintien à domicile peuvent être sollicitées :

  • Aide-ménagère, portage de repas, téléassistance…
  • Cofinancement possible par la caisse de retraite, le conseil départemental, ou dans certains cas via l’APA (Aide personnalisée à l’autonomie).

Enfin, la MaPrimeAdapt’, lancée en 2024, finance jusqu’à 70 % des travaux d’aménagement du logement (douche sécurisée, barres d’appui, monte-escalier, etc.).

En résumé

Avec une pension de 1 400 € ou moins, il est possible de cumuler plusieurs de ces aides et d’augmenter vos revenus de plusieurs centaines d’euros par mois.

Pour connaître vos droits, effectuez une simulation sur service-public.fr ou contactez votre CARSAT, votre MSA ou votre centre communal d’action sociale (CCAS).

Un dossier bien rempli peut réellement améliorer votre pouvoir d’achat et changer votre quotidien.