À 86 ans, elle est méconnaissable, mais elle fut autrefois considérée comme la plus belle femme d’Hollywood

Publié le 12 septembre 2025
À 86 ans, elle est méconnaissable, mais elle fut autrefois considérée comme la plus belle femme d’Hollywood

Imaginez croiser une femme raffinée dans les rues de Paris, au port altier, cheveux argentés, sourire paisible… et découvrir qu’il s’agit de l’héroïne de Love Story. C’est ce qui s’est produit lors de la récente apparition d’Ali MacGraw, star hollywoodienne des années 70, qui à 86 ans continue de fasciner. Mais comment cette actrice, longtemps surnommée « la plus belle femme d’Hollywood », a-t-elle transformé la pression du glamour en une véritable leçon de vie ?

Une apparition remarquée à Manhattan

Le 12 février dernier, Ali MacGraw a été aperçue à Manhattan dans un ensemble simple et chic : pantalon noir, manteau élégant, sac discret. Pas de mise en scène ni de tapis rouge, simplement une allure sereine et assumée. Ses cheveux gris parfaitement peignés mettaient en valeur un visage lumineux, empreint de douceur.
Ce moment, immortalisé par les photographes, a rappelé que la beauté ne réside pas uniquement dans la jeunesse éclatante mais aussi dans la grâce tranquille de celles et ceux qui embrassent pleinement leur âge.

Une carrière commencée « tard » mais fulgurante

Avant de devenir une icône, Ali MacGraw a exploré divers univers artistiques : stylisme, photographie, écriture. Ce n’est qu’à 30 ans qu’elle décroche son premier grand rôle dans Goodbye, Columbus (1969). Un pari audacieux à Hollywood, où les carrières féminines débutent souvent bien plus tôt. Résultat : un Golden Globe et une ascension remarquable.

Cette réussite tardive démontre qu’il n’existe pas d’âge « idéal » pour réaliser ses rêves. La preuve que la passion et le talent n’ont pas de date de péremption !

Love Story, le film qui l’a rendue immortelle

L’année suivante, Ali MacGraw devient Jenny Cavilleri dans Love Story, face à Ryan O’Neal. Le film devient un phénomène international et sa réplique culte – « L’amour signifie ne jamais avoir à dire que tu es désolé » – marque des générations.

Derrière la romance dramatique, Ali impose un visage, une voix et une élégance qui transcendent l’écran. Son rôle reste l’un des plus emblématiques du cinéma romantique, preuve qu’une seule performance peut inscrire une actrice dans la mémoire collective.

Le choix de la discrétion

Contrairement à beaucoup de stars de son époque, Ali MacGraw a choisi de s’éloigner volontairement d’Hollywood. Dans les années 90, elle ralentit sa carrière pour privilégier un mode de vie plus sobre. Elle s’engage pour l’environnement, pratique la méditation et cultive une forme de sérénité loin des flashs.
Elle a souvent confié que la célébrité, aussi valorisante soit-elle, pouvait être pesante. Son retrait volontaire illustre une idée inspirante : savoir dire « stop » pour se recentrer sur ce qui compte vraiment.

Vieillir avec élégance et authenticité

Aujourd’hui, Ali MacGraw incarne une beauté apaisée, bien loin des diktats hollywoodiens. Pas de recherche effrénée de jeunesse éternelle, pas de transformations radicales : elle assume ses cheveux argentés, ses rides et sa maturité comme autant de chapitres de son histoire.

Ce choix personnel résonne comme un message universel : le temps qui passe n’est pas un ennemi, mais un compagnon de route. Et si, au lieu de le craindre, on l’honorait ?

Une inspiration pour toutes les générations

À travers son parcours, Ali MacGraw nous rappelle qu’il est possible de rester lumineuse sans artifices, d’être ambitieuse sans courir après les standards imposés, et surtout, d’écrire sa propre définition de la beauté.
Sa trajectoire, entre éclat hollywoodien et retraite discrète, invite à réconcilier jeunesse et maturité, glamour et simplicité, passé et présent.