Un père entièrement tatoué entame une transformation pour le bien de sa fille

Publié le 15 juillet 2025

Qui n’a jamais eu envie de tout recommencer à zéro ? De gommer une erreur de jeunesse ou un élan un peu trop audacieux ? On a toutes et tous connu ces moments où l’on se dit : “Et si c’était à refaire…” Mais certaines décisions laissent des traces plus durables que d’autres. Littéralement. Ethan Bramble, lui, n’a pas fait les choses à moitié. Passionné par les modifications corporelles, ce jeune Australien s’est lancé dans une transformation radicale de son apparence dès l’âge de 11 ans. Aujourd’hui, il tente de faire machine arrière… avec un message fort pour celles et ceux qui rêvent de changement.

Le début d’une obsession pour la transformation

Tout a commencé de manière assez anodine : à 11 ans, Ethan décide d’étirer ses lobes d’oreilles. Puis, très vite, tout s’enchaîne. Modifications extrêmes, tatouages toujours plus visibles, langue fendue, retrait du nombril… Rien ne semblait pouvoir freiner sa quête de transformation.

Son corps devient une véritable œuvre vivante, et son visage, une toile intégrale d’encre. À seulement 29 ans, Ethan aurait investi près de 36 000 euros dans ses tatouages. Mais avec le temps, cette passion intense a fini par laisser place à un sentiment plus nuancé.

Des tatouages… aux regrets

Si Ethan reconnaît toujours une certaine fierté pour son apparence, il confesse aujourd’hui un malaise profond. C’est notamment en devenant papa que les choses ont changé. Emmener sa petite fille à l’école ou simplement croiser des regards dans la rue sont devenus des moments de stress.

“Je ne veux pas que ma fille ait à vivre ça trop jeune”, confie-t-il dans une interview touchante. Il ne renie pas tout, mais il admet regretter d’avoir autant modifié son visage. “Le visage, c’est un peu notre carte d’identité… et ça peut vite devenir un fardeau”, explique-t-il avec lucidité.

Le grand effacement : une renaissance en douceur

Face à cette nouvelle prise de conscience, Ethan a pris une décision courageuse : effacer petit à petit ses tatouages faciaux grâce au laser. Un processus long, coûteux et parfois douloureux, qu’il a entamé depuis plus d’un an. À ce jour, il a déjà subi six ou sept séances.

Je veux me sentir plus à l’aise, moins jugé, explique-t-il. Il évoque aussi des épisodes d’anxiété liés à son apparence, et un besoin de retrouver un peu de sérénité au quotidien. Une manière pour lui de retrouver un équilibre entre son passé assumé et ses nouvelles envies.

Une leçon de vie… à fleur de peau

Ce que nous apprend l’histoire d’Ethan, c’est que l’identité, ça évolue. Que nos choix d’hier ne nous définissent pas pour toujours. Et que oui, il est possible de changer d’avis, même après avoir inscrit ses décisions dans sa peau.

Alors si vous avez un tatouage que vous n’assumez plus, ou une envie de transformation que vous hésitez à concrétiser, prenez le temps de réfléchir. Loin des tendances et du regard des autres, c’est votre bien-être qui doit primer.