Un homme de 45 ans, atteint d’un cancer du poumon alors qu’il n’a jamais fumé, partage le seul symptôme « silencieux » qu’il a ressenti

Il faisait beaucoup de sport, mangeait de manière équilibrée, ne fumait pas, et pourtant… Chad Dunbar, 45 ans, semblait en parfaite santé. Alors comment expliquer ce diagnostic tombé sans signe avant-coureur, totalement déroutant ? Une révélation bouleversante, mais aussi un message porteur d’espoir, qui bouscule nos idées reçues sur le corps, la santé, et cette force intérieure présente en chacun de nous.
Un choc qui interroge : comment un sportif accompli a reçu un diagnostic inattendu
Chad, c’est un peu ce collègue toujours en forme, celui qui enfourche son vélo pendant que d’autres regardent une série. Véritable passionné de VTT, ce père de famille vivant dans l’Utah parcourait près de 4 800 kilomètres par saison. Une performance remarquable, et une condition physique irréprochable… jusqu’à ce jour de 2022 où une simple phrase d’une infirmière a tout fait basculer : « On pense que vous avez un cancer du poumon. »
Sa réaction ? Un mélange d’incrédulité et de colère. Comment cela était-il possible ? « Mes poumons étaient sûrement la partie la plus saine de mon corps ! » explique-t-il avec émotion dans une vidéo publiée par l’association RETpositive. Et pourtant, la réalité médicale était sans appel.
Quand les signes ne ressemblent pas à ce qu’on croit
Le plus étonnant dans cette histoire, c’est l’absence des signes classiques auxquels on pense spontanément. Pas de toux persistante, pas d’essoufflement. Le seul symptôme qu’il avait remarqué ? Une douleur au mollet. Il pensait simplement à une surcharge musculaire, liée à l’entraînement. Mais il s’agissait en réalité d’un signe secondaire : la maladie s’était déjà propagée.
Ce cas rare met en lumière une chose essentielle : certains changements discrets dans notre corps méritent notre attention, même s’ils ne correspondent pas aux signaux habituels. Et cela, quelle que soit notre hygiène de vie.
Le véritable déclencheur ? Une mutation génétique silencieuse
Dans le cas de Chad, l’origine n’était pas comportementale, mais liée à une mutation génétique bien précise, appelée RET. Un nom technique, mais qui désigne un dérèglement cellulaire provoquant une prolifération anormale de cellules dans l’organisme. Cette forme de cancer, bien que peu connue, peut évoluer rapidement et toucher des zones aussi diverses que les os, le foie ou encore le cerveau.
Et c’est justement ce qui s’est produit dans son cas. Difficile à croire pour un homme aussi actif, et pourtant, la génétique n’épargne parfois personne, quel que soit le mode de vie ou l’âge.
Une force morale qui inspire
Face à un pronostic difficile — ses médecins lui annonçaient seulement 5 % de chances de survie à cinq ans — Chad n’a pas baissé les bras. Bien au contraire. Il a décidé de s’accrocher à cette petite lueur d’espoir. « Cinq pour cent ? Je prends ! », dit-il, les yeux pleins de détermination.
Sa ténacité, son envie de vivre pleinement, de partager son expérience et de soutenir d’autres personnes dans la même situation, forcent le respect. Il est devenu un visage emblématique au sein de la communauté RETpositive, une voix qui rappelle que l’espoir peut surgir là où on ne l’attend pas.
Ce que cette histoire nous apprend vraiment
L’histoire de Chad nous rappelle une vérité essentielle : la santé ne se résume pas à l’apparence ou à un mode de vie sain. Elle est parfois plus complexe, plus imprévisible. Mais elle peut aussi faire émerger une force insoupçonnée en chacun de nous.
Alors si quelque chose vous paraît inhabituel dans votre corps, prenez-le au sérieux. Faites confiance à votre ressenti. Et surtout, gardez toujours cette lumière d’espoir, même lorsque l’horizon paraît sombre.