Si les sous-vêtements de votre femme ont ces taches, en voici la signification

Publié le 7 juillet 2025

Vous avez déjà remarqué une trace claire ou blanchâtre sur vos culottes en fin de journée ? Rassurez-vous, vous êtes loin d’être la seule. Ces marques, souvent source de questionnements, sont en réalité le signe d’un processus parfaitement naturel du corps féminin. Mais pourquoi varient-elles d’un jour à l’autre ? Et quand faut-il s’en soucier ? Plongée dans un univers un peu mystérieux… mais essentiel à connaître.

Des pertes vaginales, vraiment normales ?

C’est une question que beaucoup de femmes se posent sans oser la formuler. Pourtant, oui, les pertes vaginales – ou glaire cervicale – sont une composante naturelle et indispensable du bien-être intime. Produites par le col de l’utérus et les parois vaginales, ces sécrétions assurent l’hydratation, l’équilibre et même la protection du vagin.

Elles se présentent généralement sous une texture légèrement collante ou aqueuse, une teinte claire à blanchâtre, et une odeur discrète, parfois à peine perceptible. Leur apparence peut rappeler celle du blanc d’œuf cru, surtout pendant certaines phases du cycle menstruel.

Mais pourquoi ça tache les culottes ?

Ce petit mystère du quotidien a une explication toute simple : lorsque les pertes s’accumulent dans les sous-vêtements, l’eau qu’elles contiennent s’évapore naturellement au contact de l’air. Résultat : il ne reste qu’un résidu sec, souvent blanc ou jaunâtre, qui peut former une petite croûte.

Pas très glamour, certes, mais totalement normal ! Tant que ces sécrétions restent inodores (ou presque), ne provoquent ni démangeaisons ni brûlures, elles sont le signe d’un bon équilibre intime.

Une composition plus sophistiquée qu’il n’y paraît

Contrairement aux idées reçues, les pertes ne sont pas « sales ». Elles sont même plutôt bien élaborées ! En effet, elles se composent d’un cocktail naturel comprenant :

  • Du mucus produit par le col de l’utérus et les glandes de la vulve.
  • Des cellules mortes, évacuées en douceur.
  • Un peu de fluide issu des vaisseaux sanguins avoisinants.
  • Et surtout, une flore intime, riche en bonnes bactéries.

Un peu comme la salive dans la bouche, elles contribuent à maintenir l’équilibre et à protéger contre les agressions extérieures.

Quand faut-il s’inquiéter ?

Si les pertes sont très abondantes, ont une couleur ou une odeur inhabituelle, ou s’accompagnent de sensations d’inconfort, il est recommandé de consulter un·e professionnel·le de santé. Voici quelques signaux à surveiller :

  • Une texture grumeleuse, parfois associée à une sensation de brûlure ? Cela peut indiquer un déséquilibre de la flore intime.
  • Une odeur marquée, voire désagréable ? Il est alors conseillé de consulter.
  • Des pertes verdâtres ou mousseuses ? Là encore, mieux vaut ne pas laisser traîner.

D’autres signes comme une gêne en urinant, des douleurs pelviennes ou des saignements inhabituels doivent aussi alerter. Ce n’est pas nécessairement grave, mais un avis médical permet de poser un diagnostic rapide et de retrouver un confort optimal.

Prendre soin de sa flore intime, tout simplement

L’équilibre vaginal est fragile et mérite un peu d’attention. Quelques gestes simples suffisent à préserver cette zone délicate :

  • Privilégier des sous-vêtements en coton et éviter les pantalons trop serrés.
  • Limiter les produits parfumés ou agressifs dans la toilette intime.
  • Manger équilibré, car oui, l’alimentation joue aussi un rôle dans l’équilibre de la flore.
  • Se connaître, observer ce qui est normal pour soi, et savoir quand quelque chose change : c’est la meilleure façon de prendre soin de son intimité.