Ces 4 parties du poulet que beaucoup continuent de manger (à tort ?)

Ils sont croustillants, savoureux ou riches en goût, et pourtant… Certains morceaux du poulet cachent des secrets que peu de gens connaissent. On les mange par habitude, par tradition ou pour ne pas gaspiller. Mais ces morceaux méritent qu’on prenne une minute pour s’y intéresser de plus près. Vous risquez d’être étonné(e) !
Le cou de poulet : croustillant mais à consommer avec modération
Ce petit morceau qui devient croustillant à la cuisson a ses adeptes. Et on les comprend ! Mais ce que l’on sait moins, c’est que le cou du poulet abrite des structures internes impliquées dans la défense naturelle de l’animal. Ces zones peuvent retenir certaines impuretés.
Le bon réflexe ? Si vous aimez cette partie, pensez à retirer la peau avant cuisson ou à limiter sa consommation pour une assiette plus équilibrée.
La queue de poulet : savoureuse mais pas si anodine
Appelée aussi « pygostyle » dans certains ouvrages ou « phao câu » dans certaines cultures, la queue de poulet séduit par sa texture fondante et son goût intense. Pourtant, c’est une zone de l’anatomie du poulet qui remplit des fonctions bien précises, en lien avec l’évacuation de certains résidus. Elle peut donc, dans certains cas, concentrer des éléments peu recommandés.
Notre conseil : Si vous aimez les morceaux un peu gras, privilégiez plutôt la peau dorée au four (avec modération bien sûr), et réservez la queue pour les bouillons maison.
Le gésier : un incontournable, mais à préparer avec soin
Ah, le gésier ! En salade, en confit ou en sauce, il régale les papilles. Mais attention, c’est un organe qui travaille dur chez le poulet : il broie les aliments, un peu comme un petit broyeur naturel. Cela signifie qu’il peut contenir des impuretés s’il n’est pas bien nettoyé.
Le bon geste : Toujours bien le rincer à l’eau claire, enlever la membrane épaisse s’il y en a, et le cuire longuement. Un petit effort pour un plaisir consommé sereinement !
Les poumons de poulet : un morceau discret à éviter
Peu de gens cuisinent les poumons de poulet consciemment, et c’est peut-être tant mieux. Organe respiratoire par excellence, il est aussi une zone qui peut concentrer des éléments issus de l’environnement. Même bien cuits, ils ne sont pas les plus adaptés à une consommation régulière.
Le mieux à faire ? Lors de la préparation d’un poulet entier, retirez cette partie pour privilégier les morceaux plus classiques comme le blanc, la cuisse ou les ailes.
En résumé : bien choisir, c’est aussi mieux savourer
Le poulet regorge de saveurs et de morceaux variés, mais tous ne se valent pas sur le plan culinaire ou nutritionnel. Connaître ces petites différences peut faire la différence au moment de cuisiner !