Un symptôme inquiétant du dernier variant Covid alerte les médecins

Alors que le virus continue de circuler discrètement, une nouvelle souche se distingue par un signe clinique surprenant et particulièrement douloureux. Et si votre récent mal de gorge en était le premier indice ? Décryptage d'un phénomène qui mobilise les experts.
Un nouveau variant sous surveillance : que révèlent les premières données sur « Nimbus » ?
Ces dernières semaines, la communauté scientifique suit avec attention l’émergence d’une nouvelle souche du virus SARS-CoV-2 : le NB.1.8.1, affectueusement baptisé « Nimbus ». Identifié dans plusieurs régions du globe, ce variant se propage à un rythme soutenu, particulièrement en Angleterre où les infections ont bondi de 7% en seulement quelques jours début juin.
Cette progression rapide pourrait susciter des craintes, mais les spécialistes appellent au calme : les premières analyses de l’OMS suggèrent que cette mutation ne présenterait pas une dangerosité accrue par rapport aux variants précédents. Aucune augmentation des cas graves n’a été constatée, et l’efficacité vaccinale semble préservée. De quoi respirer un peu.
Mais pourquoi tant d’intérêt pour ce nouveau venu ? Un symptôme particulier a retenu l’attention des cliniciens…
Un symptôme phare : cette douleur pharyngée atypique
Adieu les simples picotements. Les patients infectés par Nimbus rapportent une sensation douloureuse intense, souvent décrite comme une « déchirure » ou une « brûlure » dans la gorge. Si cette comparaison peut sembler exagérée, la gêne rapportée est bien tangible. Ce symptôme caractéristique se manifeste généralement en tout début d’infection, précédant souvent l’apparition de fièvre ou de toux.
Le Dr Asif Naveed, médecin généraliste à Londres, observe que ces douleurs pharyngées aiguës deviennent un motif de consultation fréquent. Elles s’accompagnent parfois d’autres manifestations : épuisement marqué, quintes de toux modérées, congestion nasale, courbatures… Et dans certains cas, de troubles gastro-intestinaux comme des nausées ou des diarrhées.
Un conseil pratique : si votre enfant (ou vous-même) se plaint soudainement d’une gorge particulièrement sensible, surveillez l’évolution des symptômes dans les heures qui suivent.
Doit-on s’inquiéter ? Pas de panique, mais de la vigilance
Rassurons-nous : les données préliminaires du Centre européen de prévention des maladies (ECDC) indiquent que ce variant ne semble pas entraîner plus de complications que les souches précédentes. Aucune augmentation significative des hospitalisations n’a été enregistrée.
Cela ne signifie pas pour autant qu’il faut relâcher notre attention. Les populations vulnérables (femmes enceintes, jeunes enfants, seniors ou personnes immunodéprimées) doivent maintenir certaines précautions. Face à des symptômes inhabituels ou persistants, un avis médical reste recommandé. Un principe de précaution toujours valable !
Les bons réflexes à adopter en 2025
Même si la situation actuelle diffère radicalement des périodes de confinement, certaines habitudes sanitaires méritent d’être conservées :
- Tester pour y voir clair : Les tests antigéniques (disponibles en officine) offrent une réponse rapide. Non remboursés systématiquement, ils restent néanmoins utiles pour adapter son comportement.
- Préparer une mini-pharmacie maison : Stocker quelques autotests, du paracétamol, un thermomètre fiable, et des solutés de réhydratation pédiatriques. De quoi gérer sereinement les premiers symptômes.
- Boire et se reposer : Une hydratation régulière et un sommeil suffisant constituent les piliers d’une bonne récupération.
- Demander conseil en période de grossesse ou d’allaitement : Avant toute automédication, même pour des médicaments courants, un avis professionnel s’impose.
La ligne directrice reste inchangée : vigilance sans alarmisme, écoute de son corps sans anxiété.
Un simple mal de gorge peut parfois révéler bien plus… alors apprenons à décrypter ces signaux corporels avec discernement et sérénité.