Une découverte révolutionnaire : une ressource énergétique sans fin pour une alimentation nationale durable

Publié le 4 mars 2025
MAJ le 22 avril 2025

Une avancée incroyable : une énergie propre et inépuisable capable de soutenir un pays sur des millénaires. Découvrez comment des chercheurs chinois ouvrent la voie vers une réalité surprenante.

Le thorium : une ressource précieuse enfouie sous nos pieds

Depuis de nombreuses années, l’énergie nucléaire repose principalement sur l’utilisation de l’uranium. Cependant, une alternative prometteuse se dessine : le thorium. Ce métal argenté présente un potentiel énergétique pouvant dépasser jusqu’à 200 fois celui de l’uranium. Ce qui le distingue également, c’est sa capacité à générer moins de déchets radioactifs et à ne pas nécessiter d’eau pour son refroidissement, ce qui réduit les risques environnementaux.

Des études récentes révèlent que d’importantes réserves de thorium sont présentes dans les mines chinoises. Par exemple, le site minier de Bayan Obo pourrait potentiellement fournir suffisamment d’énergie pour alimenter la Chine pendant 60 000 ans, une découverte qui pourrait révolutionner le paysage énergétique mondial.

Une solution plus sûre et plus respectueuse de l’environnement

L’un des grands avantages du thorium réside dans sa sécurité accrue. Contrairement à l’uranium, le thorium ne peut pas être utilisé directement pour fabriquer des armes nucléaires, ce qui réduit les risques de prolifération. De plus, les réacteurs à sels fondus fonctionnant au thorium sont conçus pour s’éteindre automatiquement en cas de problème, minimisant ainsi les risques de catastrophe nucléaire.

Cette technologie suscite un intérêt croissant, avec des pays comme l’Inde et la Norvège explorant déjà son potentiel pour compléter ou remplacer leurs sources d’énergie actuelles.

Des défis à relever avant une adoption généralisée

Malgré ses nombreux avantages, le thorium n’est pas encore exploité à grande échelle en raison des infrastructures spécifiques nécessaires pour son extraction et son utilisation. Cette extraction exige une quantité significative d’acide et d’énergie, rendant le processus coûteux et complexe.

Bien que le thorium en lui-même ne puisse pas être utilisé à des fins militaires, certains de ses dérivés pourraient éventuellement être détournés à de telles fins. C’est pourquoi les autorités chinoises demeurent prudentes quant à la communication sur l’étendue exacte de leurs réserves.

Une révolution énergétique en marche ?

Le thorium pourrait représenter une solution d’avenir face aux défis énergétiques mondiaux. Moins polluant, plus abondant et plus sûr que l’uranium, il offre une alternative crédible pour une énergie nucléaire plus propre et plus durable.

Cependant, son déploiement à grande échelle nécessitera des investissements conséquents et des avancées technologiques. La Chine semble prête à relever ce défi, reste à voir si le reste du monde emboîtera le pas.